Les algorithmes Google s’humanise de jour en jour et la toute dernière innovation, bien que déjà active depuis 2015, fait référence au RankBrain. Il s’agit d’un algorithme mis en avant par Greg Corrado, une grosse pointure chez Google qui dirige notamment le développement de l’intelligence artificielle. En combinant l’IA et l’apprentissage automatique, l’équipe a donc permis à cet algorithme d’ « apprendre », de « comprendre » les requêtes qui sont soumises au moteur de recherche. Mais voyons ce qu’il en est !
RankBrain, un des critères majeurs de pertinence chez Google
Examinant près de 15% des requêtes reçues par le moteur de recherche, cet algorithme intelligent est capable de faire le lien entre plusieurs demandes apparemment différentes, mais qui aboutissent vers les mêmes résultats. Il a 2 missions. La première consiste à comprendre la façon dont les internautes interagissent avec le moteur de recherche, tandis que la seconde va plus loin en essayant de découvrir pourquoi un internaute a cliqué sur tel résultat plutôt que sur un autre.
Ce système semble salvateur pour les référenceurs web, dans la mesure où il se montre performant, surtout lorsque les requêtes sont composées de mots-clés de longue traîne. Le référencement naturel qui considère cette partie de l’inbound marketing prend donc tout son sens.
En revenant au concept de « critère majeur », Google n’a pas mentionné les autres et se contente de donner des miettes en avançant que RankBrain est la suite logique de Colibri, l’algorithme qui définit l’intention des internautes grâce à la sémantique.
RankBrain, ce qui se passe du côté des internautes
Selon les requêtes tapées sur le moteur de recherche, l’internaute s’attend à recevoir différents résultats. On peut les classer comme suit :
– Requête navigationnelle : lorsqu’elle conduit à une page ou à un site identifié, sans besoin de saisir le nom de domaine ou sans qu’on l’utilise en favori. Souvent, c’est la saisie d’une marque, d’un produit précis ou d’un terme générique qui est traduit comme une requête navigationnelle. Ex. : Peugeot 2008.
– Requête transactionnelle : elle concerne une recherche dans le but de faire une transaction, un achat. Elle va plus loin en dirigeant l’internaute vers une action de conversion (inscription, téléchargement, etc.).
– Requête informationnelle : lorsqu’elle conduit à une page dont l’utilisateur n’a aucune idée de son nom de domaine et que les termes utilisés sont le plus souvent axés pour trouver des solutions, des guides, des astuces, des instructions, des définitions, etc.
RankBrain possède une faculté d’auto-apprentissage en retenant chaque mouvement lancé sur Google. Ceci grâce à l’intégration de la Machine Learning dans son noyau. Et même si Google ne comprend pas le sens littéral de chaque terme, il peut, à travers RankBrain, dégager les essentiels, évaluer la similarité entre deux thèmes ou contenus. Un apprentissage à l’infini est donc actionné.
RankBrain, du côté des entreprises et prestataires
Afin de faciliter la tâche au RankBrain et mettre ses atouts de votre côté, voici quelques astuces à prendre en compte.
Privilégier la sémantique, le lexical !
Le temps du bourrage de mots-clés est bien loin. Chaque rédacteur SEO ou référenceur web doit déployer une certaine compétence à produire des contenus riches sémantiquement et qui sont à la fois pertinents et informatifs. Pour rappel, le champ sémantique d’un mot englobe les différentes définitions qu’il peut chapeauter. Soyez donc cohérent et inventif lorsque vous allez créer des contenus web (articles de blog, description de fiche-produit, présentation, livre blanc, etc.). Vous aurez ainsi plus de chance à positionner votre site sur les SERPs générés par cet algorithme.
Outre la sémantique, le travail de la structure est impératif. Pour répondre aux requêtes informationnelles par exemple, privilégiez les articles seo de fond, structurés en paragraphes et sous-titres aussi pertinents soient-ils. Vous pouvez conquérir la position zéro en proposant un H1 sous forme de question. Des listes à puces peuvent venir à l’appui.
Sur le plan lexical, il s’agit d’établir tous les mots et expressions tournant autour du thème ou du mot-clé. Des outils en ligne peuvent vous aider à trouver un champ lexical aussi riche que pertinent. A titre d’exemple, vous avez 1.fr.
Analyser les contenus bien optimisés de vos concurrents
Ceci vous permet d’étudier la typologie des contenus utilisée par vos concurrents. Aidez-vous par exemple de certains outils comme SEMRush, Ahrefs ou bien Majestic. Ces outils vont plus loin que l’analyse de backlinks et leur objectif commun étant de hisser votre site Web sur les premiers résultats du moteur de recherche.
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Je suis Audrey Payet, je suis rédactrice spécialisée dans le Marketing Digital. Je suis une geek très avertie des évolutions du Digital. Je rédige des textes SEO pour le compte de plusieurs clients de l’agence et m’occupe également du blog de Capturit.
